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Lire En Do Ré Lune

12 février 2012

The Artist - Michel Hazanavicius

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Sortie le 12 octobre 2011

 

Ce film m'a attiré dès sa sortie ! Oser faire du muet, du noir et blanc dans notre société qui n'aime pas le silence, qui court après toujours plus de couleur, je ne pouvais qu'être curieuse.

Cependant, je n'ai vu ce film que la semaine passée car moi aussi, je prends mon temps.

 

Mes attentes ont été surpassées.

Nous trouvons là un Jean Dujardin bluffant, le jeu est juste et l'effet garanti.

Jean Dujardin joue, ici, le rôle de George Valentin, vedette du cinéma muet. L'arrivée du cinéma parlant va s'avérer une épreuve pour lui. On y voit la descente aux enfers d'un homme orgueilleux.

Face à lui, en clair-obscur, nous assistons à l'ascencion de Peppy Miller, figurante, elle devient Star. La star rayonne mais l'amoureuse n'oublie pas.

Elle n'oublie pas ce premier regard, cette première rencontre, ces quelques pas de danse.

 

Ce film est magnifique parce qu'il est à contre-courant. On ressort avec l'impression d'avoir quitter notre Temps. Le film est rythmé par un orchestre de maître : des blanches, des noires, des croches, pause, point d'orgue, silence.

Silence, on tourne.

On ressort avec une envie folle de danser et surtout, de retrouver la grandeur, parfois, d'un monde sans mots.

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10 février 2012

Hiver

Je crée la catégorie "Intime", vous trouverez là certaines de mes peintures, de mes poésies, certains de mes textes.


2012 - Hiver



A la recherche des mots que laissent un silence,

A la recherche d'une paix qui donnera un sens.

 

Tomber en amour et devoir se taire,

Devoir taire,

Devoir taire l'impossible.

 

De ces amours qui n'ont pas de place pour se vivre,

De ces amours qui n'ont pas la force du réel.

 

Vider mes larmes,

Oublier qui tu es.

 

Que cet Amour ne soit plus un manque mais l'espoir d'une respiration.

 

 

7 février 2012

Est-ce que tu m'aimes encore ? R.M. Rilke et M. Tsvétaïeva

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Rivages Poche

Sortie le 6 Février 2008

 

« Je t’aime et je veux coucher avec toi, cette concision n’est pas permise à l’amitié. Mais je le dis d’une autre voix, presque dans le sommeil, profondément dans le sommeil. Je sonne tout autre chose que la passion. Si tu me prenais contre toi, tu prendrais contre toi – les plus déserts lieux. » M.T à R.M.R



S'il y a bien un poète qui ne sera jamais détrôné dans mon coeur, c'est Rilke. Ce petit livre recueille une des dernières correspondances de Rilke avec Marina Tsvétaïeva, poétesse dont je viens de faire la connaissance.

Marina est introduit à Rainer Maria par un amoureux poète, Boris Pasternak. Boris et Marina était lié par cet amour de la poésie et cet amour pour Rilke et ce qu'il représentait !

Marina s'éloigna de Boris quand elle commença cet échange épistolaire avec Rilke ! Une femme à plusieurs coeurs mais dont la tempête de l'amour ne pouvait lui permettre d'aimer en même temps !


Que j'ai aimé lire cette correspondance ! J'ai retrouvé la grandeur de Rilke, ses mots, et les sentiments que Marina vouait à cette être, non être, archétype indéniable de l'Art Poétique, un amour infini sans retenue que seul celui qui s'abandonne peut comprendre.

J'ai retrouvé en elle certaines de mes passions, une façon d'aimer qui ne se pose pas de questions, au prix parfois d'un effet presque dévastateur dans une réalité qui ne sait vivre de cela.

On retrouve un culte aux mots. L'éditeur nous permet à ce titre de comprendre l'incompréhensible car le français ne rend pas les ambiguïtés possibles de l'allemand.

Chaque page nous donne envie d'écrire, d'apprendre l'allemand, le russe et toutes les langues !


Marina tient dans cette correspondance une réflexion sur la poésie forte intéressante partant d'un postulat de Goethe qui disait qu'on ne pouvait rien faire de remarquable dans une langue étrangère. Elle réfute, elle nous montre, elle nous dit :

"Écrire de la poésie c'est déjà traduire, de sa langue maternelle dans une autre, que ce soit le français ou l'allemand cela revient au même. Aucune langue n'est maternelle. Écrire de la poésie c'est transcrire.  ..."


Une correspondance magnifique où l'Amour se glisse entre chaque ligne, où le doute n'a aucune place et la Poésie siège.


Je ne manquerai pas d'aller lire Marina qui m'a ému et Boris qui m'a intrigué.

Les correspondances rendent une intimité où le voyeurisme n'est pas mais où le désir naît.

 

 

6 février 2012

Jardins Sucrés - L. Trondheim et F. Parme

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Editions Delcourt, Collection Shampooing

Sortie le 2 novembre 2011

 


En amoureuse des pandas et du kawaï, je n'ai pu m'epêcher de me jeter sur cette petite BD !

Nous faisons la connaissance de plusieurs personnages, Panda et Tiffany, Brütor et Hugo, KoKoala et Maxime ...

Panda reçoit une petite fille à Noël et Tiffany un panda... Très vite, le trouble s'installe, on ne sait pas qui est le doudou de qui ! Maxime lui hérite d'un monstre à l'allure terrible qui est victime de son aspect !


Chaque couple doudouesque va croiser l'autre pour finir dans une aventure commune où la sorcière maigre n'aura pas le dernier mot !

 

Quand on y pense, voilà un scénario complètement loufoque pour des petits personnages bien attachants !

 

Quelques jeux de mots qui font rire, des dessins mucho Kawaï et l'envie de les retrouver dans un nouvel épisode !

 

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28 janvier 2012

Mortels Petits Mensonges - L.F. Stolarz

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Sortie le 5 Octobre 2011

 

La lecture du premier tome est un très bon souvenir ! Pleine de suspense et de romance !

Dans Mortels Petits Mensonges, on retrouve Camélia qui ne cesse de penser à Ben, le sulfureux Ben avec son pouvoir!

Le don à la poterie de C. commence à prendre un chemin étonnant. Quand elle s'abandonne à son art, ses oeuvres deviennent des sortes de messages.

Un nouveau personnage fait son entrée, Adam ou comment faire entrer un beau gosse de plus dans une romance qui tient déjà chaud, parfois.

Biensûr, Camélia, autant que nous, succombe au charme du dernier arrivée ! mais qui est- il ?

Alors qu'elle s'était fait enlever par son ex-petit ami dans Mortels Petits Secrets, notre artiste reçoit à nouveau des menaces, des appels anonymes...

Son ravisseur serait-il de retour ?

 

 

Ah mais quelle réussite encore que ce Mortels Petits Mensonges !

Laurie Faria Stolarz a un vrai don pour ce qui est de garder ces lecteurs en haleine jusqu'aux dernières pages !


Autant le tome précédent m'avait permis de trouver le trouble-fête, autant pour ce dernier je n'ai su faire de pronostics et surtout, je me suis bien mis le doigt dans l'oeil !


On se laisse facilement emporter par les différentes intrigues !

Il y a l'intrigue principale qui tourne autour de nouvelles menaces pour Camélia, le cauchemar va-t-il recommencer ?

Il y a l'intrigue qui dégouline de désir, Camélia et ses amants ! Ok, j'abuse, on reste dans un lycée mais bon, mais bon, ... Ben VS Adam, qui emportera le coeur de notre héroïne?

La surprise de cet opus est la naissance d'une nouvelle intrigue... Alexia, la tante de Camélia, serait-elle la simple dépressive suicidaire que l'on décrivait dans le premier tome ? Ne cacherait-elle pas des dons, elle aussi ?


Une lecture forte agréable ! Un suspense à couper le souffle et des intrigues naissantes qui méritent de s'étoffer... J'ai de beaux espoirs, il y a déjà deux tomes à la suite de celui-ci !

Une narration simple et efficace.


J'me suis fais malgré tout une réflexion un peu terre-à-terre :

"Mais comment peut-il arriver autant de choses dans une sorte de village, à une ado sans problèmes, dans un lycée qui ne fait pas parler de lui ?"


J'en conclus que malgré des idées un peu capillotractées, le tout fonctionne et nous entourbillonne !

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26 janvier 2012

La Délicatesse

Lorsque j'avais lu La Délicatesse pour la première fois, j'avais été emporté par le flot d'émotions fortes, de grands éclats de rire comme des vagues dans des torrents de pleurs.

Et puis, un après-midi, je me suis lancée, il fallait que j'aille voir le film de Stéphane et David Foenkinos.

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J'ai passé un moment formidable.

Il n'y a aucun doute, l'auteur était là pour donner vie à ses mots.

Audrey Tautou est à la hauteur de Nathalie comme François Damiens de Marcus.

Le film est une douce poésie où les images coulent, où les mots rebondissent et les rimes font des bulles !

 

Une fois le film vu, j'avais à nouveau envie de lire, de m'imprégner de l'écriture de David Foenkinos.

 

Le temps d'une nuit, oui, je n'ai su interrompre ma lecture ! J'ai retrouvé alors ces phrases qui me font sourire, ces tournures qui me font dire que David est un auteur à lire, cette poésie que peu d'écrivains contemporains savent mettre en scène !


"Il faudrait penser à tous ces destins qui échouent sur les rivages de leur possibilité."

 

 

26 janvier 2012

Du nouveau ...

Blog in Progress ...

Voilà quelques temps que l'idée me démange à nouveau... Partager mes lectures, l'écriture et voyager par les mots des autres...

Il y a un manque, un entourage trop peu littéraire et une envie de ne plus garder pour soi !

 

Alors, A très vite, et Welcome !

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